Rencontre Nocturne... (PV Zero Kiryu)

La nuit venait à peine de tomber, les Night class étaient déjà partient en cours, du moins presque tous. Aidô ne se sentait pas vraiment 'd'humeur' à allez se poser sur une chaise et écouter ce prof débiter mille et une chause complètement inutile au yeux du blondinet. Il avait bien dit à Kain qu"il allait juste faire un tour et qu'il les rejoindraient avant que le cour ne commence, mais bon, ce n'était qu'un petit mensonge, un de plus à ajouter à sa liste déjà terriblement longue. Une léger sourire passa sur ses lèvres à cette pensée, sourire qui s'accentua en pensant à la tête que ferait le rouquin, devant de nouveau trouver une excuse pour justifier son absence, on peut dire qu'il allait encore se faire passez un magnifique savon par son cousin, mais il en avait l'habitude. Et puis au fond, si Kain s'énervais ce n'était pas vraiment parce qu'il faignait sécher les cours, non, c'était juste parce qu'il ne le prevenait pas et que lui se retrouvait seul à mourir d'ennui.
Aidô continuait de rêvasser, marchant d'un air lasse, les mains dans les poches et le regard vide. Trouvant les couloirs vide du bâtiment un peu trop morose à son goût, le jeune vampire déçida de continuer sa 'balade' à l'extérieure. Il se retrouva donc dans le parc, une légère brise se faisait sentir, apportant au blondinet la fraicheur qu'il recherchait.
Il resta un instant ainsi, laissant le vent caresser son visage et décoiffer un peu plus ses cheveux blond qui, il faut bien se l'avouer, étaient de toute façon, loin d'être ordonné. Finalement Aidô se dirigea vers les écurie, ne sachant pas pourquoi et puis, au fond, pourquoi chercher à le savoir ? Il laissait ses jambes le guider sans se prendre la tête sur le pourquoi du comment.
L'odeur de foin était très présente, mais dans un sens cela n'était pas si déplaisant, même pour le nez sensible du blondinet, mais avant même qu'il n'est put mettre un pied à l'intérieure, un hénissement bruyant retentit, surprenant légèrement le vampire. Celui-ci tourna la tête vers le boxe situé à sa droite, boxe où se trouvait une jument de couleur blanche qui le fixait d'un air... méprisant ? Un nouveau sourire se dessina sur les fines lèvres du blondinet, avec cette air là la jument lui faisait étrangement penser à quelqu'un... Aidô, toujours les mains dans les poches et cet air blasé sur son visage, s'approcha un peu plus de la porte du boxe sur lequel était inscrit 'White Lily'. Mais les coups de sabot incessant et autre hénissement émit par la jument ne savérait pas vraiment très discrets, loin de là même.
Les préfets faisaient déjà surement leur ronde et il ferait mieux de rester discret, sinon qui allait encore lui tomber dessus ? Cette humaine qui jouait les héros pour les autres élèves de la Day class et qu'il méprisait au plus haut point, franchement qu'est-ce que Kaname pouvait bien lui trouver ?! On se le demande ! Non vraiment, tout sauf elle !
Passablement énerver rien qu'en y pensant, Aidô s'enfonça un peu plus à travers les arbres, s'adossant à l'un d'entre eux, croisant les bras, et profitant un peu du temps qu'il lui restait au calme, ça n'allait surement pas durer...

"Chuuut. Je vais voir ce que c'est, calme toi."

"Hanabusa, tu sais que tu devrais être en cours! Qu'est c'que tu fais ici!"

Notre cher blondinet était-il devenus devin ? Ou bien était tout simplement logique qu'avec le boucan qu'avait cette satanée jument il se soit fait repérer de suite ? Toujours est-il que, comme il l'avais prévu, les préfets n'étaient jamais loin, décidément, cette académie n'est-elle pas assez grande pour qu'un pauvre petit vampire comme lui puisse se promener tranquillement en pleine nuit sans se faire prendre ?! De toute façon, ce n'est pas comme si Aidô n'était pas habitué à avoir 'la poisse', bien au contraire... Quoique pour une fois on peut dire qu'il avait un peu de chance dans son malheur, ce n'était pas la gamine qui venait à sa rencontre, non et ça, il en était infiniment reconnaissant, il ne savait pas à qui, mais cela importait peut. Ces cheveux argentés, cet air lasse et blasé... Zer Kiryu. Franchement, ce gars ne sourit-il jamais ? Non sans doute, mais sincèrement, en ce moment même Aidô n'était pas le mieux placée pour critiquer la gaieté des autres, il arborait toujours cet air blasé et fatigué qui ne lui ressemblait pas du tout. Le préfet s'approchait toujours de lui, une main glissé sous sa veste, le blondinet pouvais facilement deviner ce qu'il tenait : son arme bien entendus. Qu'est-ce qu'il avait celui-là à toujours stresser comme ça ? Ce n'était pas comme si il allait lui sauter à la gorge pour le vider de son sens dans la seconde !

"Hanabusa, tu sais que tu devrais être en cours! Qu'est c'que tu fais ici!"

Tiens, sa voix était beaucoup plus rauque et grave que d'habitude, quoique son teint aussi était différent, il était pâle, très pâle... Biensûr qu'il le savait qu'il devrait être en cour ! Ce n'est pas pour rien qu'il tentait de se 'cacher' et d'être discret... Oui, "tentait" c'était bien le mots, parce que là, on ne peut pas dire que c'était réussi. Il le toisa du regard pendant un instant, contrairement à d'habitude Aidô n'affichait pas un sourire radieux, ni son air gillerait, non, pour une fois il restait sérieux, stoïque même. Gardant les bras croisées sur son torse il continua de fixer le garçons au cheveux argent qui se tenait devant lui, à quelques mètres à peine.

"Merci d'avoir pris la peine de te déplacer jusqu'ici pour me dire une chose aussi évidente, je me demande bien ce que je deviendrais sans toi !"

Après cette remarque des plus utiles, Aidô s'adossa de nouveau à 'son arbre', quelques mèches blonde retombant sur son front cachaient légèrement ses yeux azur, lui donnant un regard plus sombre qu'à l'ordinaire. Il s'avait bien que sa réponse ne suffirait pas au préfet, mais il n'avait pas l'intention de bouger et puis il ne fait rien de mal, jusqu'à preuve du contraire bien entendus.

"Je me promène un peu c'est tout. Ne t'inquiète pas Kiryu, je n'ai pas l'intention d'agresser un de t'es precieux petits humains, tu peut retourner dormir tranquille, tu semble en avoir besoins..."

Gnagnagna... Moi je suis beau, moi je suis plus malin que les autres. Enfin bon, même si Aidô était quelqu'un d'extrèmement agaçant, il semblait en ce jour nettement plus sombre et morne qu'à l'ordinaire. Aussi morne que moi? Peu probable. Je rangeais mon arme sans m'en rendre compte avant d'entendre sa réplique des plus... Ironique. Dormir moi? J'aimerais bien. Excusez moi de me transformer en un affreuse bête assoiffé de sang. Je vendrais mon âme pour être "un de ses petits humains" ordinaires, banales, et franchement insouciant. Je ne savais même pas pourquoi je réagissais ainsi mais je m'adossais contre l'arbre, au côté de ce vampire infecte et croisais mes bras sur mon torse tout comme lui. De loins on aurait pu nous confondre. Ormis mes cheveux blond et mon uniforme j'avais la même expression du visage qu'Hanabusa ainsi que sa posture. Je soupirais et parla plus à moi même qu'à mon interlocuteur.

"Dormir? Si tu crois que c'est facile. Puis tu crois que c'est simple d'être préfet. "Sortez d'ici", "Descendez de là!" ... J'en est marre moi de faire le gendarme pour des gamines qui jouent les groupies à cause de vous autres. Puis si vous croyez que vous êtes les rois du monde vous vous foutez de doigt dans l'oeil ça oui! Ca oui..."

Mes yeux violets s'embrumèrent à cause d'une de ses bouffets de stresse qui m'envahissaient de temps à autre. Je secouais la tête et jetais un regard à Hanabusa. Et si je devenais comme lui? Bientôt je devrais devenir comme lui? Je devrais me contrôler, contrôler mes pulssions. Je me la jouerais beau goss comme eux? Jamais de la vie. Je baissa mon regard et soupira à nouveau.

"T'es bien content d'être ce que tu es hein!"

Pourquoi j'avais dis ça moi?! ... Débile, débile, débile. Je soupirais d'avantage et me renfrognait plus que jamais.

HS: Désolé pas trop d'inspi.

Le petit sptich du blond semblait, comme toujours, avoir beaucoup plus à ce très cher Kiryu, mais étrangement, celui-ci ne releva pas la remarque, du moin pas de suite. Non, au contraire, il rangea son arme, sous le regard plus que perplexe d'Aidô, puis, il vint s'adosser à son tour à cet arbre, près du blond, adoptant la même attitude, ce qui fini de surprendre celui-ci. Décidément ce n'était pas une nuit comme les autres, ça c'est sûr, le préfet semblait différent, tout comme le jeune vampire. Le blondinet avait cesser de le regarder quand il entendit un soupire, pas très éttonant venant de ce cher Zero, disons que c'était une de ses spécialités, tout comme Kain... Oula, qu'est-ce qu'il prendrait si son vis-à-vis savait qu'il le comparait à un vampire, lui qui semblait les détesté à un point... S'en était presque une obsession !
Il resta un moment à fixé le Day class, depuis quand il lui faisait ce genre de confidences... Non, plutôt, depuis quand est-ce qu'il lui parlait pour autre chose que lui dire de retourner en cour où avec ces très chers camarades ?
Finalement peut-être bien que c'était lui qui avait besoins de repos, oui, de beaucoup, beaucoup, de repos...
Visiblement le subilme monologue du préfet touchait à sa fin, fin qui fit fronçer les sourcils au blondinet, qui a dit qu'ils se prennaient pour les rois du monde comme il dit ?! Non mais franchement, il tournais dingue celui-là !
En parlant de lui, qu'est-ce qu'il avait à agiter la tête ainsi ? Aidô, gardant les sourcils fronçés et un air encore plus renfermer, noir et blasé qu'auparvant, reporta son attention sur lui. Il avait baissé le regard, ce qui ne lui ressemblait pas, avant de soupirer de nouveau, faisant rouler des yeux le blond.

"T'es bien content d'être ce que tu es hein!"

Voilà qui fini de rendre morosse notre cher Aidô, il soupira à son tour, détournant le regard et le reposant sur la lune qui était pleine et qui brillait dans un ciel dégagé et sans étoiles... Après quelques secondes de silence, qui lui parrurent une éternité, il se décida enfin à parler, sans même accordé un regard à son vis-à-vis.

"-Si être préfet te dérange à ce point tu n'as qu'à te pleindre auprès de ce très cher directeur, car, malgrés ce que tu semble croirent, nous somme loin d'être les rois du monde, bien que, je te l'accorde, certains d'entre nous y croient dur comme fer, et donc nous ne contrôlons pas tout, alors me dire cela ne changera rien. Quant aux fameuses 'groupies' c'est marrant un moment et encore, ça ne me plait pas plus qu'à toi de les entendres crier avec leur voix qui sont à la limite de l'ultra-son !"

Non, mais c'est vrai quoi ! Il avait beau jouer les beau gosses comme ça, elles étaient prise de tête à force toute ses filles ! Et puis si il faisait tout ça c'était surtout pour s'amuser un peu, parce qu'on ne peut pas dire que son cousin ou ses amis soit d'une grande... euh... gaieté. Aidô se laissa alors glisser le long du tron jusqu'au sol, se retrouvant assis sur l'herbe fraiche, une jambe tendus et l'autre plier, une bras posé sur celle-ci et l'autre ballant, fixant toujours la pleine lune.

"-Tu sais, pour nous être vampire c'est aussi naturel que d'être humains, nous sommes née ainsi... Ce n'est pas tellement une fierté, c'est comme ça c'est tout. Je ne nirais pas le fait que certains en sont fière et conscidère les humains comme du bétails... Pour ma part cela ne plais pas vraiment de les tuer, mais que veut-tu, on ne peut pas toujours lutter contre ces fichus pulssions... Libre à toi de penser ce que tu veut de nous, de moi, mais ne fait pas de généralité."

Me plaindre auprès du directeur? Il était bien malin lui! Avec ses mèches folles et son doux petit minoit... Je n'avais pas vraiment le choix. En faites, je vivais au jour le jour depuis des années, depuis que le directeur Kross m'avait trouvé au milieu de cette maison complètement détruite, couché au sol, couvert de sang, près de mon père et de ma mère, morts. Je les voulaient tellement à mes côtés. S'ils n'étaient pas mort, à l'heure qu'il est, je serais un jeune hunter fier de moi, entrainant mon jeune frère au maniement des armes, mon père me tapant dans le dos me disant qu'il est fier de moi, ma mère m'embrassant le sommet du crâne en me murmurant de prendre soin de moi, de ne pas trop prendre de risque. Mais je n'étais pas ma vie. J'étais arrivé à l'académie, tout jeune, tout triste, tout couvert de sang. Tout détruit surtout. Je soupirais pendant qu'Hanabusa parlait. Mais je tilta quand il me fit part de son avis:

"Tu sais, pour nous être vampire c'est aussi naturel que d'être humains, nous sommes née ainsi... Ce n'est pas tellement une fierté, c'est comme ça c'est tout. Je ne nirais pas le fait que certains en sont fière et conscidère les humains comme du bétails... Pour ma part cela ne plais pas vraiment de les tuer, mais que veut-tu, on ne peut pas toujours lutter contre ces fichus pulssions... Libre à toi de penser ce que tu veux de nous, de moi, mais ne fait pas de généralité."

Ainsi donc il était content de son statut tout en aillant des remords? Comme c'est touchant. Je baissa la tête légèrement, mes cheveux d'argent sur les yeux et esquissa un sourire discret. Je m'ébouriffa les cheveux et lanca un regard presque moqueur à Aidô. Je ne le jugeais pas LUI en particulier. Si seulement il savait ce que je risquais de devenir. Si jamais il comprenait ce que signifiait ce tatouage à mon cou, si jamais il savait toute mon histoire, peut être aurait-il un autre avis sur moi.

"Un vampire amical ne me fera jamais oublié mon passé Hanabusa."

Je me mit à rire jaune avant de me mettre un peu plus droit. Je cala mon dos à ce tronc d'arbre et fit craquer mes doigts. Parler avec un vampire qui ne vous rit pas au nez peut être très enrichissant finalement!

Aidô détourna son regard de la lune pour venir le poser de nouveau sur le préfet, celui-ci avait toujours la tête baissé, mais le sourire qu'il affichait et son regard plus que moqueur laissèrent le blondinet indifférent, après tout il ne s'attendait pas à autre chose venant de Kiryu, ils se détestait mutuellement non ? En tout cas le préfet le détestait, ça, ce n'était un secret pour personne, non pas qu'il apprécier beaucoup plus les autres élèves de la Night class, mais il faut bien se l'avouer, Aidô avait une fâcheuse tendance à... le provoquer. Et puis au fond il s'en fichait pas mal qu'on l'aime ou non, tant qu'il lui restait au moins le soutiens de ses amis, de son cousin... C'est que sous ses airs guilleret, il n'est pas aussi gamin, immature et arrogant qu'il ne le laisse paraître. Finalement rester avec Kiryu était reposant pour lui, pas besoin de jouer un rôle avec une personne qui vous déteste quoi que vous puissiez faire, ça à ses bon côtés en fin de compte. Franchement qu'est-ce qu'il était venu faire dans cette académie ? On ce le demande, il ce le demande... Faire en sorte qu'humains et vampires puissent cohabiter en tout bien tout honneur hein ? Et bien ce n'était pas gagner, il resterait toujours des humains contre cela, qui les détesteraient même s'il ne buvait plus de sang... Du sang, tiens, cela fait longtemps qu'il n'en avait pas but, sentir le liquide chaud descendre dans sa gorge, sentir cette odeur qui lui faisait presque perdre la tête... Le blond dégluti à cette pensée, foutus pulsions, on s'éloignais du sujet là !

"Un vampire amical ne me fera jamais oublié mon passé Hanabusa."

La réplique, et surtout le rire jaune du préfet le firent sortirent de ses pensées, il ne changerais donc jamais celui-là. Depuis quand est-ce qu'on le qualifiait de 'vampire amical' ? En pensée étrange lui traversa l'esprit : conduire ce préfet à l’infirmerie et au plus vite ! Non, mais c'est qu'il lui ferait presque peur là ! Il perdait complètement la tête, si il s'entendait parler il se tuerais lui-même, ça Aidô en était presque sûr. Passant une main dans ses cheveux pour replacer, ou plutôt, essayer de replacer, quelques mèches folles, il releva la tête vers son vis-à-vis qui, contrairement à lui, était toujours debout, adossé contre le tronc de l'arbre et occupé à faire craquer ses doigts.

"Vampire et amical dans la même phrase ? Tu es sûr que tu te s'en bien Kiryu ?"

Au tour du blondinet de ricaner, mais tout comme le préfet, son rire n'était pas franc, plutôt ironique, tout comme ses paroles sarcastiques. Retrouvant bien vite son calme et son air morose et renfrogner, les blondinet s'adossa un peu plus au tronc, fixant le sol et fermant légèrement les yeux. Son passé hein ? Personne ne lui demande de l'oublier, et puis, peut-on vraiment oublier son passé ? Très franchement, ça serait étonnant...

"Franchement Kiryu, ton passé est loin d'avoir été rose ça se voit, mais tu crois vraiment que te renfermer ainsi changera quelques chose ? On n'y peut rien, le passé c'est le passé, on ne peut pas le changer, n'y l'oublier, il faut juste apprendre à vivre avec, aussi dur soi-t-il. Je suis peut-être gamin, immature, arrogant, prise de tête, chiant et j'en passe, mais je ne suis pas complètement débile et ignorant comme certains, je joue simplement un rôle, comme la plupart des personnes. Nous ne sommes que des pions dans cette histoire, de simple pions sans importance. On à tous une histoire qui nous est propre, plus ou moins sombre, certaines on des conséquences sur notre avenir, d'autre non..."

Des pions sans importances, c'est tout ce qu'il étaient, ça, Kaname le leur avaient bien fait comprendre, ils étaient ses pions, et les sacrifier faisait partie du jeu. Etait-ce un mensonge ? Peut-être bien. Le blondinet secoua vivement la tête, serrant le poing, labourant la terre des ses doigt fins, pas la peine de songer à tout cela, il venait lui-même de le dire, on ne change pas le passé.
Voilà, il repartait encore dans ses pensées, décidément il était ailleurs cette nuit le blondinet ! Est-ce trop demande à son propre esprit de rester sur terre ne serait-ce que deux minutes ?! A croire que oui.

"Oublie ce que je viens de dire, de toute façon tu ne doit pas porter beaucoup d'importance au dires d'un vampire pareil..."

Je tilta à sa phrase et me releva subitement. Il était marrant lui à me faire de la morale de psychologue à deux ronds, mais en attendant ce n'est pas lui qui risquait de mourrir ou de voir s'envoler la petite lucidité qui lui reste. Je le dévisagea longuement avec ses yeux violacés dont j'étais le propriétaire. D'un côté, j'avais une envie subite de lui coller ma main dans la figure et de tout lui expliquer pour que cet idiot m'accorde un peu plus de respect, et de l'autre, j'vais envie d'abandonner toute forme de dignitée, de m'allonger et pleurer sur mon sort. Les larmes me montaient au yeux, si bien qu'on apercevait le violet de mes yeux briller de désespoir. Je soupira et me pencha alors pris de douleur atroce dans l'intégralité du corps. Encore une crise. C'était un peu comme si chaque cellule de mon corps mutait... Je pense d'ailleurs que c'était le cas. Je poussa un gémissement rauque de douleur en me mordant la lèvre inférieur, pratiquement jusqu'au sang. J'enfoncais mes poings dans l'herbe cherchant le contacte de quelques choses de déformable.

"Mgh... AAAH!"

Hurlant presque je me tortillais au sol, offrant un spectacle morbide à mon interlocuteur particulièrement dépité en cette nuit sans étoiles. Mes yeux voulaient changer, mon odorat voulait ce dévellopper, mais en un ou deux spasmes, trois quatres cris étouffés à l'intérieur de mon âme et je remettais tout ça en place, refusant d'accepter mon triste sort. Je restais à quatre pattes, la cravate dénouée, la chemise ouverte presque en son intégralité. Haletant je me relevais tant bien que mal, sans succès. Je leva un regard abattut vers cet Aidô et lui lanca en une voix des plus ironiques:

"Alors tu vois? Des pions... Oublier le passé c'est simple, mais pas qu'en on à nôtre avenir en face de nous... Je deviendrais fou, ou au mieu, je mourrerais... Voilà mon avenir. C'est beau non? Et tout cela grâce à vous autres vampire... Kof kof..."

Je toussais, ne pouvant terminer mon monologue et crachait une susbtance noireâtre... Peut être du sang. Je m'essuya la bouche d'un revers de manche et me racla la gorge avant de m'écrouler au sol, assis contre l'arbre en essayant de me contenir après cette crise particulièrement douloureuse.

Aidô fixait de nouveau la lune, du moins lorsqu'il arrivait à la voir, celle-ci étant parfois cacher par les nuages, privant ses yeux de toute sources de lumières, les plongeant dans un noir total. Il reporta cependant son attention sur le hunter lorsque celui-ci ce leva brusquement et qui le dévisageait d'une façon pas vraiment apprécié par le blondinet, mais il le laissait faire, au fond il s'en fichait un peu. Zero semblait bien énerver, contrarié, en faite le jeune vampire n'aurait put vraiment dire ce qu'il lisait dans ses yeux, à part de la tristesse, ses yeux violet brillait d'une drôle de façon... Qu'est-ce qu'il nous faisait là ? Il n'allait quand pas ce mettre à pleurer devant lui ?! Ah non hein ! Aidô est déjà assez morose comme ça et puis qu'est-ce qu'il pourrait bien faire ! Le blondinet n'avait jamais verser une seule larme en publique, ni même devant son cousin, il réussit toujours à ce contrôler au maximum, gardant un peu de contenance devant les autres, bien-sûr lorsqu'il se retrouvait seul ce n'était pas pareille... Quoique au fond si, pourquoi pleurer ? Parce que ça nous soulage ? Elle est bien bonne celle-ci ! Mais bon, pour en revenir à l'autre là, franchement il choisissait mal son moment, le blond ce sentait presque mal à l'aise à cet instant, mais ne le montrait pas, restant froid et ne bougea pas d'un centimètres, toujours assit au pied de son arbre, fixant le préfet avec un regard vide. Tout à coup il se tordit de douleur, surprenant Aidô qui eu un petit mouvement de recule, avant de se rapprocher un peu de l'humain, ou presque... L'odeur que sentait le vampire en cet instant ne lui était pas inconnu, non bien au contraire... Enfin ce n'était pas le moment de s'occuper de l'odeur que pouvait bien avoir cet idiot. Le jeune blond plia ses jambes et les encerclant des ses bras, posant son menton sur ses genoux et regardant la scène sans vraiment réagir. Le jeune homme en face de lui se tortillait de douleur sur le sol, poussant de tant à autres des cris plus ou moins rauque et fort... De l'indifférence ? Pas vraiment, mais que pouvait-il bien faire ? Et puis n'est-ce pas ce même Zero qui le fuit comme la peste et qui lui voue une haine sans limite, comme à tout autres vampire à vrai dire. Aidô commençait à comprendre ce qui lui arrivait, mais bizarrement il n'en était pas si surpris, il l'avait toujours trouver louche, alors ça ou autre chose...
Quoique cela l'aidait un peu à comprendre pourquoi il haïssait tant les vampires et toute personne liée de près ou de loin à eux. Finalement le préfet fini par ce calmer, à quatre pattes dans l'herbe, la cravate dénoué et la chemise presque entièrement ouverte, c'était un bien étrange spectacle auquel venait d'assister notre jeune vampire, il soupira de nouveau, lassé, mais aussi... soulagé ? Oui on peut dire ça, soulagé d'entendre la voix toujours aussi ironique et mauvaise de préfet, décidément celui-là il restait toujours égal à lui-même, même après s'être roulé par terre devant un des ses "ennemies" !

"Alors tu vois? Des pions... Oublier le passé c'est simple, mais pas qu'en on à nôtre avenir en face de nous... Je deviendrais fou, ou au mieu, je mourrerais... Voilà mon avenir. C'est beau non? Et tout cela grâce à vous autres vampire... Kof kof..."

Et un autre soupire un ! Lassé, fatiguer, morose, renfrogner, énerver.... Non pas énerver, il n'en avait pas la force, ni l'envie en ce moment, et surtout il avait aucune raison, omis le ton méprisant de Zero. Lui et ses généralités, le fatiguait, oui, mais ne l'énervait pas, c'était compréhensible qu'il leurs en veule ainsi, mais tout de même... Et puis il déforme là ! Il ne lui à jamais dit qu'oublier son passé était simple ! Bien au contraire, il n'y à rien de plus dur, comme on dit, toutes les blessures ne guérissent pas avec le temps, certaines reste ancré au plus profond de nous même et nous hante jusqu'au dernier instant. Enfin bon, si cela l'amusait tant de dire cela pourquoi pas, si il pouvait oublier son passé tant mieux pour lui après tout. Aidô, le menton toujours posé sur ses genoux et le regard posé sur son vis-à-vis, ferma un court instant ses yeux azur, pour réfléchir ? Hmm.... pas vraiment, pour ce calmer ? Non plus, juste se reposer un peu, mettre ses idées au claire on va dire.

"Oui... Je vois ou plutôt j'ai vue, c'est donc ça ton problème hein ? Il n'y à pas à dire, c'est même magnifique..." Le blondinet lâcha un petit rire sarcastique avant de rouvrir les yeux pour le fixer "Sérieusement, tu compte te renfermer sur toi-même encore longtemps ? Juste accepter ton sort et lutté jusqu'à ce que tu devienne une bête sauvage assoiffée de sang ou que tu meurt ? Et bien, je te croyais plus ambitieux Kiryu ! Ok, c'est horrible, c'est un avenir que je ne souhaite à personne, même en tant que vampire, mais ça n'excuse rien ! Il y a toujours une solutions, cherche un peu au lieu de te morfondre comme tu le fait...."

Il marqua une pause, cherchant un peu ses mots, et songeant à ce qu'il venait de dire, non ce n'est vraiment pas quelques chose qu'il souhaiterait pour quelqu'un, même son pire ennemis, ce que Kiryu n'était pas d'ailleurs. Etant lui-même un vampire il pouvait comprendre ce que c'était, dépendre de ses pulsions, perdre parfois le contrôle de son propre corps, bien que lui est la belle vie comparé à ce qui attendait le préfet.

"Et puis cesse de dire que c'est de NOTRE faute, arrête un peu de tout regrouper comme ça... Un vampire t'as fait ça, peut-être bien, un sang pur, sans aucuns doute possible... Mais ce n'est pas de notre faute à nous tous bon sang ! Quand un humains en tue un autre personne ne dit que vous êtes tous des meurtriers...."

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