Une nouvelle rencontre (PV Eichi Nagasaki)

Aidô hérait tranquillement ici et là, saluant de temps à autres les quelques élèves qu'il croisait, il était d'assez bonne humeur aujourd'hui, on peut dire qu'il c'était levé du bon pied, ou peut-être pas.... Toujours est-il que notre jeune vampire s'ennuyais à mourir et on ne peut pas dire que les couloirs de l'académie regorgeait de disstractions, ça c'est sûr ! Le blondinet continuais d'avancer, les mains dans les poches et un léger sourrire au lèvres, l'air un peu dans les nuages. Il traversa le grand hall, enchaina dans un couloir et se retrouva enfin à l'extérieur, un peu d'air frais ça fait toujours du bien, surtout avec ces incéssent cris de groupies qui résonnaient à longueur de journée. Finalement Aidô se demandait pourquoi il n'avait pas imité Akatsuki, autrement dit pourquoi il n'était pas rester bien au chaud et qui plus est, au calme, sous ses draps, plutôt que de se lever en pleine journée.
Il lâcha un soupire d'incompréhension envers lui-même et repris sa marche d'un air lasse, toujours perdu dans ses pensées, laissant le vent ébouriffé ses cheveux blond pâle, si cela était possible qu'ils le soient plus que d'ordinaire.

Finissant par se lasser de sa marche, sans but, Aidô vint s'assoir au pieds d'un arbre, une jambes tendu et l'autre légèrement pliée, sa veste d'uniforme ouverte, découvrant sa chemise noir afin de profiter de la fraicheur ambiante.
Il passa une main dans ses cheveux pour tenter, en vain bien évidemment, de les arranger un peu, puis se mit à observer les alentours. La plupart des élèves étaient en petits groupes, répartie ici et là, presque tous des Day class ce qui en soit était normal étant donner qu'il était presque midi et que les autres élèves de la Night, du moins un certains nombre, dormaient profondément, bien à l'abris des rayons du soleil. Le blondinet lâcha un nouveau soupir et s'adossa plus franchement à l'arbre avant de fermer tranquillement les yeux.

En partant ce matin, aucun vrai but n'avait été tracé à l'avance dans ma tête, et si je faisais une chose en ce moment, c'était bien "divaguer". D'habitude, depuis toujours, ce terme me semblait plutôt accordé aux délinquants, aux voyous seulement, et pourtant, c'est ce que je faisais. Peut être d'autres interpréterons mal ces paroles, mais j'ai été élevé ainsi, séparant les mots en différentes castes, tel une petite société aux nombreux privilèges. Ainsi donc, j'errais dans un endroit que je ne connaissais pas. J'étais vampire, ça j'en étais parfaitement au courant, mais le bled dans lequel je m'étais paumé m'était réellement inconnu. Mais, on se suffit à nous même. Ma main plongea dans la poche de ma grande veste verte marquée de petite aile. J'aimais bien embêter les filles, et je leur lançais parfois des insulte, au garçons, pour montrer que je ne voulais pas de compagnie. Si jamais quelqu'un ne serait pas d'accord avec ma manière de procéder, je n'aurais qu'à déchirer un morceau de papier, et l'ennemi se tairait sur-le-champ. Depuis que je m'étais perdu dans ce bled paumé, la night class, l'académie vampire, je n'avais vu que des visages marqués par une profonde tristesse et une certaine nostalgie. Il y avait vraiment beaucoup de pleurnichards ici, c'était même limite qu'ils ne crient pas à longueur de journée. Ils n'étaient que trop pitoyables. Quand le personnel est absent, on se vante, on se prend pour le centre du monde, on les dits trop soulants . Ce n'est pas de ma faute si nous vivons dans une parfaite société d'assistés, après tout. Tout ce beau monde était bien trop minable pour que je m'intéresse à eux, de toute façon. Et si quelqu'un choisi de me parler, je l'écouterais quand même, mais mon tempérament froid et cassant ne tarderait pas à lui changer les idées. Elizabeth Karuta, ma sœur, elle me manquait, c'était sur. Mais ce n'était pas pour autant que je passais mon temps à méditer et me morfondre parce que j'étais désormais seul. Certains me jugeront peut être comme un sans coeur. D'une certaine manière, c'était vrai. Mais j'ai appris à cacher des sentiments au plus profond de mon être. Et puis de toute façon, c'est logique que je sois sans coeur ! Un petit sourire évident se dessina au coin de mes lèvres. La sortie n'était plus très loin. J'atterit sans m'en rendre compte dans le parc. La brise qui soufflait doucement depuis le matin soufflait entre les fenêtre. La route devant moi était tout aussi déserte. Le vent souleva la cravate qui pendait de ma longue veste. Le climat ici était tout différent de la campagne. Et l'endroit aussi. Le silence total régnait dans ces lieux, ponctué par le claquement d'un volet qui avait été mal attaché. Le soleil tapait sur les toits de ses rayons mielleux. L'ensemble aurait pu former un beau tableau. Changeant d'attitude, je pris mon expression dédaigneuse et arrogante de tous les jours. Ce n'était pas bon pour ma réputation de méchant vampire de se laisser allez, mais qu'à cela ne tienne, je m'en fichais maintenant. Ma main droite plongea pour la deuxième fois dans ma poche, mais pour sortir quatre feuille. Je m'assit sur l'herbe tout en machouillant un brin et dessina. J'aimais bien dessiner. En fait, je dessinais un vampire assoupis. Il bougeait, alors je lança:

-si tu pouvais éviter de bouger, ça m'arrangerais s'il te plaît

oui, il devait me trouver vraiment bizarre

- Excuse moi, mais je n'avais pas prévue de me faire... tirer le portrait.

Je ne put m'empêcher de sourire. Mes yeux revinrent sur le dessin. Il était assez difficile à faire. Et je n'était pas très doué pour dessiner les personnes. Mais je m'entraînait un peu, je ne baissait pas si facilement les bras. Coup de crayons par-ci, coup de crayons par-là, gommages etc... Ca demandait de la patience tout ça, et le garçon devait un peu s'ennuyer. Mais juste qu'il attende encore un peu, je l'avais bientôt finis. Ce qui était difficile à faire, c'était ses cheveux. Il était un peu en pétard, ça ne m'aidait pas, mais je n'allais quand même pas lui demander: "coiffe les toi s'il te plaît", ça n'avait aucun sens. Je leva la tête quand il me parla

- Je peut savoir qui tu es ?

C'est vrai que je ne lui avait pas dit. J'était juste venu m'asseoir le dessiner, sans plus. Je ne l'avais jamais vu, et à chaque fois que je voyais un visage inconnu, je ne pouvais pas m'empêcher de dessiner. C'était instinctif. Depuis ce fameux soir, je restait toujours enfermer sur moi-même, et la seul façon d'être enfin plus libre, c'était de dessiner. Je susi bizarre direz vous, mais on ne me change pas. Je reporta mon regard sur le garçon blond:

-Ho et bien, un vampire, comme toi

Bizzaremment, je ne m'énervait pas cette fois, je parlais plus librement que d'habitude. Mais une chose m'énerva. La pluie tomba. Et mon dessin était foutu. J'arracha la page et la mit en boule. Il ne restait plus rien du dessin, tout effacer par les gouttellettes qui tombait. C'était comme si le ciel était en train de pleurer, étrange sensation en effet. Je partit sous l'arbre, près du Vampire blond. Une fois au sec, je m'ébourrifa mes cheveux tricolores et m'adossa. Je sortit la boule de ma poche, tout était blanc. Et pourtant on était en été, Décidement, il n'y à vraiment plus de saison. Je regarda le garçon à côtés de moi. Blond avec des yeux bleus, c'était assez courant. Mais sa tête ne me disait rien.

-Tu est ici depuis longtemps?

Un vampire comme lui hein ? Voilà se qui s'appelle une réponse évasif, avait-il intentionellement ignorer le vrai cense de sa question ou bien n'avait-il tout simplement pas compris ? Ca Aidô ne le serait sûrement jamais... Le dit vampire qui lui faisait face semblait assez calme, semblait, c'est bien le mots, car tout à coup il parrus beaucoup énerver. Le blond vis alors la fine pluie qui commençais à tomber et compris alors, celle-ci avait du ruiner son dessin, du moins c'est se qu'il pensait. Le garçon on cheveux tricolore vint alors s'assoir près de blondinet, sous l'arbre qui offrais une assez bonne protéction contre la pluie, de toute façon celle-ci ne durerais pas. On était encore en plein été, certe il arrivait qu'il pleuve, comme aujourd'hui, mais cela ne durais jamais longtemp, juste une pluie fine à peine assez abondante pour se rafraîchir.
Aidô s'adossa de nouveau au chène, passant une main dans ses cheveux blond, toujours aussi indissipliné et, contrairement à ce que pensent certains, ce n'étaient pas faute d'essayer de les coiffer. Il gardait la même position, une jambe tendu et l'autre plier, l'air de nouveau rêveur, mais lorsqu'il sentis le regard de l'autre vampire sur lui, il tourna la tête pour lui faire face.

-Tu est ici depuis longtemps?

Bizzarement cette question demanda plus de réfléxion au blond qu'il ne l'aurait crue, depuis combien de temps exactement était-il ici ? Très sincèrement il ne le savait pas précisément, Kain le lui aurais sans doute reprocher, toujours aussi tête en l'air comme il dit, mais que voulez-vous, on perd la notion du temps à force... Il connaissait cette académie sur le bout des doigts, savait combien certains élèves, et plus particulièrement ces cher Day class, pouvaient être... collant, pour rester correcte. Mais surtout le blondinet conaissait très bien l'ennuis qu'on pouvait ressentir au bout d'un certains temps, quoiqu'il préférais cela plutôt que de rester sagement à écouter les malheurs d'une tièrce personne. Après s'être, encore, perdu dans ses pensée, Aidô reporta toute son attention sur son vis-à-vis.

-On peut dire ça...

Le blond afficha de nouveau un léger sourire, il devait bien avouer que ses compagnons avaient raison, il était trèès tête en l'air par moment, la mémoire courte ? Pas vraiment, plutôt séléctive, disons qu'il ne retenait que ce qu'il considérais comme "important" pour lui et puis c'est tout.

-Et toi, depuis combien de temps es-tu ici ? Je ne t'avais jamais vue avant.

-On peut dire ça...

Longtemps donc. Lui, c'était il y à quelque mois, pas très longtemps en faîtes. Je soupira un grand coup. L'herbe sec était mieux que la mouillé, mais parmis les feuilles de l'arbre, il y avait quand même quelque goutte. Je mit une main dans ma poche, et il y avait un bout de papier. Je le sortis, et vit un dessin. Une maisonnette avec une grange plus loin, une buche et des rouleau de bois alligner. Une petite cheminée aussi, avec des mur fait de brique. Et une lune, un croissant de lune. En bas de la porte, on voyait écrit: "bienvenue chez les Nagasaki".
Je déchira le dessin, el mit en boule et le jeta sous la pluie. Jamais plu je n'avais envie de voir ma maison.

-Et toi, depuis combien de temps es-tu ici ? Je ne t'avais jamais vue avant.

Normale, tout à fait normale. Je leva mes yeux vairons sur lui, et au lieu de dire quoi que ce soit, bailla. 'Faut dire que j'avais plutôt mal dormit cette nuit, et quand je suis en manque de sommeil, j'ai parfois la flemme de parler. Je leva mes bras en l'air, et m'étira. Vraiment, la pluie, ça pompait toute ton énergie. C'était gris ou blanc, et bleu, c'était mouillé, et froid en plus. ça ne me tentait pas trop vous voyer un peu ce que je veux dire. Je n'aimais absolument pas être mouillé. N'aller pas croire de moi que je suis un coquet, c'est juste que je n'aime pas quand mes cheveux sont tout ébouriffé pour seleument 3 petites gouttes d'eau.

-Pfff, bin ça vas faire 8 mois maintenant. Pas très longtemps quoi.

Ouais; Je me souviens du jour ou je suis arriver dans la Night class. Je ne savais pas, ou plutôt je ne savais plus ce que c'était de parler librement à quelqu'un, depuis aujourd'hui. Et puis, vivre dans l'ombre ne me plaît guère. C'est assomant de toujours se cacher en tant que Vampire au yeux des humains, même pour notre survie. Pour leur survie en tout cas. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je ne veux pas paraître comme l'un d'eux. Tout ce que je veux, c'est être normale.

-Au fait, c'est quoi ton nom?

Pour le moment la seule réponse que reçu Aidô fut un baillement, ce qui le fit sourire, il pouvait comprendre cela, et puis voir qu'il n'était pas le seul à passer des nuits... fatiguante lui faisait presque plaisir. Pendant que son vis-à-vis faisait une petit séance d'éttirement, le blond posais son regard azur sur les bout de papier qui avait attérie non loin d'eux, totalement détremper désormais, mais d'après les quelques traits gris qu'il pouvait voir dessus, ceci était un dessin. Qu'est-ce que ça pouvait bien être pour qu'il le déchire et l'envoi valser de la sorte ? Pff, après tout ce n'était pas ses affaires, le blondinet le savais parfaitement, mais sa curiosité était plus que connue.
Il ouvrit un peu plus sa veste blanche, l'uniforme des Night class était bien beau mais il tenait chaud et le blondinet n'aimais pas du tout cela. Il faut dire que la température était assez élever malgré la pluie, et celle-ci ne dérangeais pas Aidô, bien au contraire ! Bon, il n'irais pas non plus se pavaner en dessous pour finir trempée jusqu'au os, mais quand même, cela ne fait pas de mal.
Quoiqu'il en soit il détourna enfin son regard des résidut de papier pour se tourner de nouveau vers le regard vert et rouge, peu commun, c'est le moins qu'on puisse dire.

-Pfff, bin ça vas faire 8 mois maintenant. Pas très longtemps quoi.

8 mois ? C'est sûr que cela ne faisait pas bien longtemps, pas étonnant que le blondinet ne l'es jamais croisé encore, il faut dire qu'après un certains temps, à moins que quelque chose n'attire son attention, il c'était quelque peut désinteresser à ce qui pouvait se passer autour de lui. A quoi bon toujours vouloir s'occuper des affaires des autres ? On le lui reproche déjà suffisemment comme ça ! Après tout, malgré son apparence un peu béat et gaga par moment, le blondinet avait un caractère assez froid, être seul n'est pas toujours mauvais surtout quand on peu échaper à certains pleurnichard...

-Au fait, c'est quoi ton nom?

Le voilà de nouveau sortie de ses pensées, décidément il était vraiment absent aujourd'hui, enfin bon, ça arrive à tout le monde non ?
Voilà qu'il lui retournait sa première question, bon d'accord, lui l'avait posé d'une manière plus clair mais tout de même ! Il était si peut précis que ça quand il parlait ?! Bon peut importe, lui il se comprennait c'était déjà ça, "encore heureux" comme dirais un certains rouquin... La pluie commençais à se faire beaucoup plus abondante, tiens, pour une fois ça changeais des autres jours. Quelque gouttes se fraillaient un chemin parmis le feuillage du chêne et s'écoulais lentement sur celui-ci. Aidô s'ébouriffa de façon énergique les cheveux, autant pour les sécher des quelques gouttes de pluie qui lui étaient tomber dessus que pour, comme toujours, tenter de les arranger, un combat perdu d'avance me direz-vous.

-Je m'appelle Hanabusa, Aidô Hanabusa... et toi ?

UP